Cher Alistair,
Bien le bonjour ! J'aime
bien cette police que vous avez utilisée pour vos devoirs.
Je vous l'emprunte donc !
Vous avez dit que la neige a fondu. Je trouve que c'est
mieux ainsi, nous allons vers le printemps.
Vous avez parlé de sitcom, je ne vois pas comment le
traduire pour la simple et bonne raison que nous utilisons
ce mot en France (comédie de situation serait
l'équivalent, mais pas d'usage)
Cet homme a fait
pris
sa retraite.
Il faut, dans le cadre du travail, avoir le courage à
de
faire des choses difficiles.
J'ai gagné
pris
du poids. (Moi aussi, deux kilos, à
perdre en vélo !)
Pour rester dans la thématique du travail, je vous propose
de parler de temps de travail pour lundi prochain :
http://www.lexpress.fr/info/economie/dossier/35heures/dossier.asp?ida=430266
L'Express du 08/11/2004
Interview
«Le débat sur les 35 heures est archaïque»
propos recueillis par Jacques Trentesaux
Pour Sylvain Breuzard, PDG d'une SSII de la région
lilloise (Lille)et ancien président du Centre des jeunes
dirigeants, la compétitivité des entreprises repose moins
sur le temps qu'y passent les salariés que sur la façon
dont il est organisé.
Le Centre des jeunes dirigeants d'entreprise (CJD) vient
d'organiser une rencontre nationale sur les temps sociaux.
Pourquoi?
Le temps de travail des salariés est devenu une
préoccupation sociale majeure des chefs d'entreprise.
Qu'il s'agisse des 35 heures, des temps partiels subis ou
choisis, de la formation hors temps de travail ou, plus
généralement, du fameux équilibre entre vies
professionnelle et privée, tout y conduit. Il existe une
vraie attente des salariés en général - et pas uniquement
d'une petite frange de travailleurs du savoir - pour plus
de souplesse dans la gestion de leur temps de travail. Les
dirigeants auraient tort de ne pas s'en soucier. Je l'ai
mesuré précisément dans mon entreprise en soumettant les
150 salariés à un questionnaire. Il en est ressorti que
86% ont dit souhaiter pouvoir «s'arranger avec leur
supérieur hiérarchique pour faire face à un imprévu
personnel»; 81%, «quitter plus tôt le travail ou arriver
plus tard pour s'occuper de leurs affaires personnelles»;
et 32%, «s'occuper de leurs affaires personnelles pendant
leurs horaires de travail». D'ailleurs, une écrasante
majorité pense que tout cela est possible dans
l'entreprise.
Quand donc travaillent-ils?
Ce n'est pas la bonne question à se poser. La preuve:
d'après ce même sondage, 68% disent «beaucoup s'impliquer
dans leur travail, quitte à empiéter de temps en temps sur
leur vie privée». Dans une enquête nationale équivalente,
seuls 27% des salariés répondent de la sorte. Les bonnes
questions sont plutôt: le temps de travail a-t-il un sens?
Faut-il encore mesurer et rémunérer le travail par le
temps passé à l'accomplir?
Ces questions ne sont pas évoquées dans le débat actuel
sur le bien-fondé des 35 heures...
Ce débat me paraît archaïque. Il nous ramène à une vision
industrielle du travail normé qui ne correspond plus au
vécu des salariés. Les 35 heures ne sont qu'un abcès de
fixation derrière lequel se cache le vrai problème:
comment nos entreprises peuvent-elles rester compétitives
dans un monde ouvert? Ce n'est pas en travaillant cinq ou
même dix heures de plus par semaine que nous pourrons
rivaliser avec des pays où le coût du travail est 10 ou 20
fois moins élevé. La compétitivité de nos entreprises
repose sur leur attractivité, leur productivité et leur
créativité. Ce qui importe, ce n'est pas le temps en
lui-même, c'est la manière dont il est organisé afin
d'améliorer la productivité et de faciliter la créativité.
Nous avons besoin non pas d'une main-d'œuvre exténuée par
l'ouvrage, mais d'hommes et de femmes capables
d'initiatives et d'autonomie. Cela passe par le bien-être
au travail, mais aussi par plus de souplesse du temps. Par
exemple en mutualisant les heures supplémentaires, comme
le CJD le propose depuis longtemps.
Pour l'écrit :
Quelle est la place des personnes âgées dans votre pays ?
Qu'en pensez-vous ?
Voici ma correction :
La Version de Browning :
Les leçons de la
vie
Il y a beaucoup de films que nous aimons. Mais
un de mes préférés
est « La
Version de Browning »
de
Sir Terence
Rattigan. Pendant ma recherche sur Internet afin de
préparer cet écrit, j’ai découvert que le
Théâtre de la Commune l’a mise en scène en français, le
mois dernier. Quel dommage
!
Si j’avais su,
je serais
allé à Paris pour
y
assister.
http://www.theatredelacommune.com/francais/version-browning.htm
C’est une histoire qui se déroule dans une école
privée
en Angleterre (un
Public School). C’est un monde avec lequel nous sommes
bien familiers. Même
si
je suis allé
dans
un lycée en Écosse,
nos enfants
ont été
éduqués dans
un Public School au sud d’Angleterre.
Mais la raison
pour laquelle
nous aimons le film
est que les
thèmes du
film sont
que la
plupart des gens doivent
aborder
dans le cours de la
vie. Les
thèmes sont
le
changement,
l'infidélité,
le rejet
,
l'hypocrisie
et l’argent.
[Avec les relatifs
composés, le problème est de voir la construction du
verbe, de la phrase :
J'aime ce film pour cette raison. (préposition
pour)
C'est la raison pour laquelle, j'aime ce film.
Les gens abordent ces thèmes, ces sujets au cours de leur
vie. (pas de préposition)
Ce sont des sujets que les gens abordent.
Les gens rencontrent ces problèmes, ces difficultés.
Ce sont des difficultés que les gens rencontrent.]
Le
héros du film est un professeur de grec ancien
d'une
cinquantaine
d'années.
Il est marié avec une jeune femme dans
la
trentaine.
Au cours du
film, le professeur perd son
emploi,
sa
maison,
sa
femme et ses
revenus. À la fin du film, il est seul, devant un
avenir incertain. Même
s'il
a travaillé dur
pendant
beaucoup d’années
pour l’école et pour sa femme, ils le désertent afin de
poursuivre leurs propres intérêts. Cependant il trouve
l'amitié d’un élève qui apprécie le professeur.
Confronté à la situation du
mauvais
comportement des
autres, le professeur se conduit avec dignité.
A
notre
époque, il y a beaucoup de gens qui perdent un mariage
ou un emploi
quand ils
sont dans des circonstances similaires. Cette pièce de
théâtre, faite dans les années
cinquante,
a un thème pour la vie quotidienne actuellement. Je
pense que c’est la raison
pour laquelle
le Théâtre de la Commune l’a mise
en scène en français, le mois dernier.
Finalement, à propos du titre du film. L’écrivain
anglais Robert Browning a écrit une traduction de la
pièce du théâtre grec « L’Agamemnon » par l’écrivain
grec Aeschylus. Dans le film, le professeur avait écrit
une traduction de la même œuvre quand il était élève à
l’école. L’élève dans le film trouve un exemplaire du
livre dans une librairie
de
livres anciens. Il
achète le livre, et il le donne au professeur. C’est
l’unique geste de gentillesse vers le professeur dans le
film, et le professeur est très
ému.
Je peux
recommander ce film. Le comédien Albert Finney est
toujours excellent, et l’actrice Greta Scacchi est
toujours excellente aussi. Ce film est un excellent
exemplaire de leur art.
Passez
une très bonne semaine Alistair.
Amicalement.
Julie.